Nos textes

La nuit de la lecture 2024

mar 2024 -
Si les mots avaient des ailes
C’est avec enthousiasme que l’association Si les mots avaient des ailes a participé le samedi 20 janvier dernier à la Nuit de la Lecture organisée par la médiathèque de Vélizy. Le thème choisi cette année était « Le corps ».

mars2024

La thématique avait été abordée en amont dans les ateliers par nos adhérents et ceux qui se sont prêtés au jeu ont pu lire ou faire lire leur texte devant des auditeurs ravis de se laisser porter par des histoires poétiques, drôles, romantiques… le tout dans une ambiance conviviale de partage littéraire.
Merci à Marie-France pour son texte inspiré et inspirant sur…. les jambes !

 

Mes belles gambettes
C’est vraiment une drôle de chose que le corps ! Il est fait d’éléments disparates qui peuvent inter-agir de manière harmonieuse, ou, au contraire, se rebeller individuellement et douloureusement.
Si je pouvais me voir en ombre chinoise, je crois que ce sont mes jambes que je préférerais. Et d’ailleurs, c’est le cas même sans ce procédé. Il faut reconnaître que c’est une partie du corps réparable dans bien des circonstances… 
C’est fou ce que je leur demande, et, depuis des décennies elles donnent sans rechigner la plupart du temps ! Et plus elles donnent, plus elles sont belles : chevilles fines, mollets galbés, cuisses fermes, leur beauté s’arrête là et ne concerne ni les fesses ni les genoux… Ces derniers laissent à désirer pour ce qui est de l’esthétique. Mais je me console en constatant que c’est pareil pour tout le monde, sauf peut-être pour les bébés… mais étant bébé, je ne savais pas que c’était moi ce corps.
Ah ! Mes jambes, elles m’ont fait voyager, grimper, courir, danser, marcher, sauter… Les pieds n’ont pas toujours suivi, il m’a bien fallu écouter leurs protestations et faire les aménagements nécessaires. 
Mes pieds, ils aiment bien les caresses, les massages et, surtout, les chaussures confortables. Quand ils estiment ne pas avoir le respect et les attentions qu’ils méritent, ils se manifestent avec une douloureuse insistance : entorses, ampoules, écorchures, ongles noirs… Ils ne manquent pas d’imagination ! Mais qui n’a pas ses stratégies pour être reconnu à sa juste valeur… 
Je reconnais que de manière intéressée, pour pouvoir continuer à profiter des services de ces parties de mon corps, je me suis pliée à leurs exigences. Je leur applique de la crème hydratante ou décontractante, je les masse, leur parle… Je suis sûre qu’elles apprécient. 
J’espère que ces réflexions ne rendront pas jalouses d’autres parties de mon corps, autres parties dont je ne pourrai pas me passer, il faut qu’elles sachent que je tiens à elles tout autant qu’à mes jambes !

 

MF H

Au parc de Versailles

fév 2022 -
Si les mots avaient des ailes

Tout à fait par hasard, derrière le kiosque à musique, je l’ai repérée mais elle s’est éloignée en traversant la pelouse qui mène au grand canal.

J’ai passé une nuit épouvantable à me reprocher de n’avoir pas été plus vif. J’aurais tout de suite dû me manifester pour qu’elle me voie. Me faire admirer, c’est quelque chose que, normalement, je sais faire.

Le parc est immense. Le lendemain, j’ai pris mon courage à deux mains et me suis dirigé vers des endroits que je n’avais encore jamais explorés. J’ai ainsi découvert le Trianon et le hameau de la Reine.

Je marchais, indifférent à celles qui, hier encore, attiraient mon regard et suscitaient mon intérêt de jeune séducteur.

Après plusieurs jours de recherches, elle m’est enfin apparue au pied d’une statue de Cupidon. J’eus le souffle coupé, un prétendant était à ses côtés.

Je suis resté impassible, cherchant le moyen d’écarter l’intrus. Je devais vaincre sans combattre et séduire sans choquer.

Je me suis avancé à grands pas afin qu’elle me remarque. Nos regards se sont croisés, aucun n’a baissé les paupières. Plus rien n’avait d’importance, sauf la conquérir aux dépens de ce jeune trouble-fête.

J’ai levé mon cou bleu et lui ai fait face ostensiblement en déployant mes ailes. J’ai répété ma parade et elle s’est approchée de moi, écartant mon rival.

J’ai agité mes plumes pour qu’elle ne me quitte plus des yeux.

Elle m’a élu.

Croyez-moi ! La vie de paon n’est pas facile au château quand il faut charmer celle dont on est amoureux.

François

Février 2022 ( texte paru dans le journal de VA)

On vous souhaite une bonne année

jan 2022 -
Si les mots avaient des ailes

On vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année ;
Ne vous privez de rien, profitez de vos proches et festoyez.

Vous avez gagné un cadeau, après cette année compliquée,
Oui, vous avez décroché le gros lot :
Une carte blanche vers la liberté,

Surprise que nous vous offrons ! (À utiliser sans tarder).
Si vous voulez mon avis, elle est à consommer dès maintenant !
On vous explique comment l’utiliser :
Un, deux, trois, on respire par le nez,
Haine, orgueil et préjugés, sont à jeter,
Aujourd’hui, on ouvre son cœur,
Invitons l’amour, la joie et le bonheur,
Tous ensemble, n’hésitons plus un instant,
Et devenons tous écrivain, juste un moment.

Une lettre pour cette personne qui vit seule, loin de tout,
Nouvelles, photos, souvenirs, envoyons un peu de nous
Et partageons, même à distance, des moments tout doux.

Bien, vous aurez compris, en cette période de pandémie,
On attrape son plus beau stylo pour raconter sa vie,
N’hésitez pas à choisir un papier joliment décoré,
Ni doute, ni pudeur : tout le monde peut participer,
Enfants, adultes, chacun peut écrire ou dessiner.

Alors dès à présent, tous ensemble, rédigeons pour nous libérer ;
Notons sur nos feuilles, nos désirs de bonheur, nos souhaits,
Nos plus beaux messages pour ces êtres bien-aimés,
Éloignés ou proches, posons nos vœux par écrits
Et redécouvrons le plaisir de partager avec nos amis.

Coralie Ferry

Janvier 2022 ( texte paru dans le journal de VA)

Que fait-on pendant les stages d’écriture?

juin 2020 -
Si les mots avaient des ailes

Voici les textes écrits lors du stage marathon : la nouvelle noire.

Un recueil a été imprimé et sera distribué aux participants.

Bonne lecture!

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Saint Valentin

fév 2020 -
Si les mots avaient des ailes

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♥♥♥

Fontenay, le 28 février 2020

Demain, demain comme tous les 4 ans, demain je sais que je penserai à toi. D’où me vient le souvenir de ta date anniversaire? De son étrangeté – comment peut-on être né un 29 février ? – peut-être. J’ai longtemps voulu le croire. N’était-ce pas me cacher le souvenir de tes cheveux cendrés un peu longs qui balayaient ton col ? 29 février, ce n’est pas commun, c’est vrai. Mais pourquoi donc mon regard cherche-t-il toujours ta silhouette quand je passe dans le quartier de tes parents ? 29 février, date que l’on n’oublie pas. Ni tes yeux verts, ton sourire franc, ton pas de chat.

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Retour sur notre atelier : La poésie du tango

avr 2019 -
Si les mots avaient des ailes

Dimanche 31 mars 2019 comportait une heure en moins, en raison du « passage à l’heure d’été » mais cette journée n’en a pas moins été riche en musicalité. En effet le temps d’un après midi ce dimanche-là, Françoise Siri nous a accompagnés dans la découverte de la poésie du tango. Après une introduction permettant d’identifier les spécificités de la poésie contemporaines et les « ficelles » de l’édition, nous avons laissé venir les mots, les idées et les images portés par des tangos d’Osvaldo Pugliese et d’Astor Piazzola. Le temps de partager la lecture de nos poèmes et le stage était déjà terminé.

Mais afin de  prolonger ce partage ou pour ceux qui n’avaient pas participé au stage, il est possible et même… il faudrait lire « Traversée tango », recueil de poèmes de Françoise Siri  http://revue-texture.fr/traversee-tango.html
Et puis, embarquons avec les musiques de tango afin de découvrir les poèmes qui sommeillent secrètement en nous…

voir aussi notre article présentant cet atelier/rencontre ICI


voici quelques textes écrits pendant cet atelier :

La minute d’après

Tanguer, verser, renverser

la minute d’après chahute les sens
la veine bleue charrie son rouge sang

le cou emporté jette un dernier sort
la bouche fardée se ferme sur le cri du corps
le menton souverain se cache
les regards lumineux se lâchent
l’épaule amante s’enfuit
la mèche folle s’assagit

la main décousue délaisse son empreinte
la hanche endimanchée se réfugie dans son écrin
le buste soupirant retient son troublant mystère
la jambe dernière larme de chair fend l’air
la sueur perlante signe le pacte
la musique domptée s’éclipse avec tact

Tanguer, s’égarer, se redresser
bonheurs titubants

Vivants

Vivants

PLL

Tango, je te chéris :
Car tu mets dans tes notes,
Tous mes désirs enfouis,
Et cela dénote… et cela connote…

Patrice

 

Poésie de la pluie

le trottoir brille sous nos pas fatigués
contre ta hanche je m’appuie
les battements de mon cœur s’apaisent

AP

Oh les maux
A fleur de peau
Dis-moi Tango
La douleur des heures sombres
Quand dans la supplique des notes
Le bandonéon appelle les corps
Tous ces sons qui frappent la peau
Avant le peau à peau
L’envie de vivre et d’hurler
L’envie d’embraser et d’embrasser
Alors Tango
A fleur de peau
Laisse les corps se libérer et danser

Catherine

Danse hauturière

Le rideau s’ouvre sur trois notes
Amère cruelle rouge

Les amours ont largué leurs amarres
Elles sèchent leur sel le long des joues
Elles brûlent leurs épines au fond des gorges
Elles dérivent en haute mer au péril des grands creux

Entre deux tempêtes sous la main gauche
Le tango lent des violences de l’exil
Se drape au piano de grappes dissonantes
Se nappe aux violons d’unissons funèbres

Tout un peuple accoste écorché
Au bar du port et sort ses lames
La bande aux néons s’abandonne
Au son du sang chaud qui s‘écoule

D’un accord frappé
La plainte en point d’orgue
Au bal sans fin
Jamais ne s’éteint.

Denis

Ecriture critique 2015-2016 : (EX) Limen

déc 2016 -
Si les mots avaient des ailes

(EX) Limen  Anne Astolfe – Le Laabo

Ecriture collective LE LAABO
Conception et mise en scène/ Anne Astolfe
Collaboration artistique/ Pascale Fournier
Avec / Prune Beuchat, Gaëtan Gauvain, Bénédicte Guichardon, Guillaume Servely
Lumière et scénographie / Julie-Lola Lanteri
Son / Clément Vercelletto
Vidéo/ Charles Boinot

novembre 2015 –    L’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay (78)



Critiques écrites dans le cadre du projet « Mémoire de scènes » de l’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay

Atelier d’écriture animé par Christophe Candoni, journaliste

Atelier théâtre animé par Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène.

Octobre 2015 – Juin 2016



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Ecriture critique 2015-2016 : Tordre

déc 2016 -
Si les mots avaient des ailes

Tordre
Rachid Ouramdane

Conception et chorégraphie, Rachid Ouramdane
Avec Annie Hanauer et Lora Juodkaite
Lumière, Stéphane Graillot
Décors, Sylvain Giraudeau

12 avril 2016  –    L’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay (78)



Critiques écrites dans le cadre du projet « Mémoire de scènes » de l’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay

Atelier d’écriture animé par Christophe Candoni, journaliste

Atelier théâtre animé par Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène.

Octobre 2015 – Juin 2016



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Ecriture critique 2015-2016 : Quelque chose de possible

déc 2016 -
Si les mots avaient des ailes

Quelque chose de possible

Aurélia Guillet

distribution,mise en scène, écriture et scénographie Aurélia Guillet
écriture et collaboration artistique David Sanson
lumières César Godefroy
son David Sanson et Jerôme Castel
avec Anne Cantineau, Miglen Mirtchev, Aurélia Guillet, Philippe Smith, Jerôme Castel

25 mars 2016 –    L’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay (78)



Critiques écrites dans le cadre du projet « Mémoire de scènes » de l’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay

Atelier d’écriture animé par Christophe Candoni, journaliste

Atelier théâtre animé par Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène.

Octobre 2015 – Juin 2016



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Ecriture critique 2015-2016 : Richard III

déc 2016 -
Si les mots avaient des ailes

Richard III
La Piccola Familia

Traduction Jean-Michel Déprats
Adaptation Thomas Jolly et Julie Lerat-Gersant
Mise en scène et scénographie Thomas Jolly
Collaboration artistique Pier Lamandé
Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant
Assistant à la mise en scène Mikaël Bernard
Création lumière François Maillot, Antoine Travert et Thomas Jolly
Musiques originales et création son Clément Mirguet
Création costumes Sylvette Dequest assistée de Fabienne Rivier
Parure animale de Richard III Sylvain Wavrant
Création accessoires Christèle Lefèbvre
Création vidéo Julien Condemine assisté d’Anouk Bonaldi
Photographies des portraits royaux Stéphane Lavoué
Doublure Richard III en création Youssouf Abi Ayad
Répétiteur enfants Jean-Marc Talbot

Production La Piccola Familia
Production déléguée Théâtre National de Bretagne / Rennes
Coproduction Odéon – Théâtre de l’Europe

 

19 Mars 2016  –    L’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay (78)



Critiques écrites dans le cadre du projet « Mémoire de scènes » de l’Onde – Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay

Atelier d’écriture animé par Christophe Candoni, journaliste

Atelier théâtre animé par Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène.

Octobre 2015 – Juin 2016



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